Le festival Bikini, une édition réussie, riche et diversifiée

Le festival Bikini 2019 aura été la plus grande attraction festive de cet été. Ce fut un grand succès, une réussite. En témoignent bien l’organisation, la logistique, la performance des groupes musicaux, des artistes chanteurs et des DJ. C’est l’événement le plus important de tout l’été, battant le record de popularité. En effet, plusieurs dizaines de milliers de festivaliers, toutes couches confondues, ont répondu à l’appel. Celui à la fête de la musique, de la danse en plein air, à la Plage publique d’Arcahaie. Pour la réussite de cet événement – une coproduction de la RTVC et de Live Promo – sur le plan de sécurité, plusieurs dizaines de policiers et de bénévoles ont été mobilisés.

Une trentaine de groupes, solistes, DJ ont fait vibrer la Plaque publique, noire de monde et noyée sous la pluie, dans une ambiance électrisante du compas, du rap, du rabòday et de la musique électro.

Cette année, c’est sur un podium géant de 32’x 28’ flanqué d’un écran géant lumineux que se sont succédé, toute la journée du 4 août, une panoplie de groupes, DJ et d’artistes chanteurs, créant une atmosphère de convivialité, de carnaval ou de car wash party. Une des activités estivales tres prisées des jeunes en quête de lieu d’épanouissement et de recréation. Six bars ont été  installés dans l’enceinte du festival. A cela s’est ajouté le stand VIP. Le festival a disposé d’un grand parking où étaient garés 1 200 véhicules, a indiqué l’entrepreneur Ben Constant, membre de l’équipe organisatrice.

« C’est du jamais vu : un spectacle époustouflant, bien organisé ! », lâche tout émue la maire d’Arcahaie Rosemila Saint-Vil Petit Frère. Après l’organisation de cette 9e édition, l’édilité  s’est résolue à réhabiliter le site de la Plage publique, hôte depuis 9 ans du festival Bikini. Il s’agit d’un immense domaine près de la mer. L’édile de la Cité du drapeau s’est par ailleurs réjoui qu’il n’y ait pas eu de graves accidents, ni noyade au cours du festival. Pour remercier et féliciter les producteurs, une correspondance leur sera envoyée sous peu, a annoncé Rosemila Saint-Vil Petit Frère.  

« Cette année, la 9e édition du festival Bikini a été pour moi une ambiance festive à nulle autre pareille, entre ciel et terre. J’ai été ébahi de voir des gens prendre la route à pied ou à bord d’une motocyclette », rapporte Grégory, un jeune festivalier venu de Port-au-Prince. En effet, le 9efestival Bikini a eu le mérite d’être la rencontre de plusieurs générations de festivaliers parcourant des centaines de kilomètres à pied, en voiture ou en transport en commun pour l’occasion. Encore faut-il dire qu’une grande campagne de publicité, de marketing a contribué au rehaussement, à l’éclat, à l’affluence de tous ces festivaliers vers cet important événement musical populaire en dehors de la métropole de Port-au-Prince.   

Dans cette situation de marasme économique, les organisateurs se sont payé le luxe d’offrir à 500 gourdes, un si bas tarif, une grande manifestation où se sont produits de grands ténors jouant souvent pour des dizaines de dollars américains dans les hôtels huppés de la région métropolitaine, a fait remarquer un animateur de musique, voulant garder l’anonymat. Pour ce dernier, le festival a été une réussite mis à part quelques imperfections dans la programmation. « C’était aussi l’occasion pour le public de découvrir de nouveaux tubes des groupes comme Nu-Look ou Rutchelle Guillaume qui ont offert une très belle performance », commente ce journaliste culturel.

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